Kaizen, effet Kiss Cool garanti
Le double effet ... il serait dommage de s'en priver
Allez, ne résistez pas plus longtemps …
cliquez sur l’image pour revoir la pub de
Schmurk et Blemish
Chaque fois, c’est la même chose …
Ils me font rigoler !
Eh bien, c’est pareil avec le Kaizen !
Mais quel rapport entre Kaizen et Kiss Cool ?
Il y a deux similitudes … La première, c’est que les deux commencent par un “K”.
Je sais cela n’apporte rien à l’article, mais j’aime bien vous faire mariner un petit peu. Je suis joueur … 😉
Plus sérieusement, le vrai rapport entre les deux est le double effet, ou, autrement dit, “le second effet Kiss Cool”
Mais au fait Kaizen, c'est quoi ?
Pour faire simple, le Kaizen c’est l’amélioration par petits pas, tous les jours, par tout le monde …
En cela, il s’oppose au changement radical (par rupture ou par percée) dont nous sommes friands, nous, occidentaux.
Le Kaizen n’est pas une méthode, c’est un état d’esprit. Le Kaizen permet d’aller « plus loin » sans gros investissements, alors qu’un changement radical est souvent coûteux et pas toujours efficace.
Vous souhaitez en savoir plus ? Je vous renvoie sur la page Wikipédia du Kaizen.
Kaizen, c'est simple, c'est cool
Dans le Bourgeois Gentilhomme, Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir.
Comme lui, vous faites probablement tous les jours du Kaizen sans le savoir …
Chaque fois que vous améliorez , que vous réparez, que vous fluidifiez votre processus ou que vous formez quelqu’un, vous êtes dans l’esprit Kaizen.
Mais attention !
L’esprit Kaizen n’est pas le mode pompier !
Il ne faut pas confondre !!! La caractéristique du mode pompier est qu’il ne résout pas les problèmes. Le pompier se charge d’éteindre l’incendie, mais ne se préoccupe pas d’éradiquer les causes du feu.
À l’opposé, Kaizen, c’est chercher à améliorer la situation, mais surtout, chercher à éviter qu’elle ne se redétériore à nouveau. Ne pas oublier, comme tous les outils du Lean, son âme est le PDCA.
Mais il est où le second effet Kiss Cool ?
Dans votre organisation, il y a des problèmes; des gros et des petits.
Les gros problèmes sont souvent complexes et relèvent presque toujours de causes racines multiples et profondes (généralement liées au système de management). Ils sont donc difficiles à corriger et demandent beaucoup d’énergie et de temps.
Par opposition, les petits problèmes, eux, sont souvent faciles à résoudre par des actions simples et immédiates sans investissements conséquents.
De plus, n’oubliez pas, “les petits problèmes d’aujourd’hui seront les gros de demain” si on ne s’en occupe pas…
Aussi, pourquoi ne pas s’entraîner au Kaizen sur des petits soucis, sur des irritants, ceux qui “emm……” les opérateurs, tous les jours sur le terrain?
Or, le Kaizen ne demande que peu de ressources. Il est facile à mettre en œuvre et son coût est souvent dérisoire.
De plus, sa pratique à un effet stimulant sur tout le personnel de l’entreprise.
À son contact, par capillarité et/ou mimétisme, le Kaizen va “s’autodiffuser” et “s’autoalimenter”
Plus vous le pratiquez, plus il “s’installe”; plus il “s’installe”, plus vous résolvez de problèmes !!!
C’est cela le second effet Kiss Cool du Kaizen ! Il génère une …
dynamique de progrès permanent !!!
Stop au bla-bla, un exemple de terrain
Je suis intervenu il y a quelque temps dans une entreprise pour effectuer un “diagnostic & conseils” Lean.
Nous avons identifié un “petit” problème, concernant l’approvisionnement de certains cartons d’emballage. Pour faire simple, le format de carton utilisé pour emballer les pièces était fonction du nombre d’articles commandés. Par exemple, une commande de deux articles nécessitait deux cartons unitaires, une commande de 18 consommait deux cartons “de 10” et une commande de 90 nécessitait un carton “de 100”.
Les consommations étant aléatoires, afin d’éviter les ruptures, il était nécessaire de faire un inventaire tous les mois avant de passer commande des différents formats.
Une gestion simple des appros de cartons par Kanban a pu améliorer la situation. Elle a été mise en œuvre immédiatement.
Une fois familiarisé avec un flux Kanban sur les cartons d’emballage, il a été plus facile à cette entreprise de mettre en place un Kanban sur certains de ses flux de production.
Le voyez-vous maintenant le double effet Kiss Cool ?
1) Améliorer la situation (à court terme)
2) Diffuser l’état d’esprit Kaizen en apprenant à améliorer sur le terrain (learning by doing) et capitaliser ce savoir-faire pour libérer les énergies qui sommeillent (à moyen/long terme)
Nota : Oui, “améliorer”, ça s’apprend, et ce n’est pas toujours intuitif, notamment si l’on veut sortir du mode pompier